• N'en déplaise à ce célèbre septuplement burné monsieur Trentenerfs, j'en ai fini avec les canards (et non ! pas des journaux) sans me retrouver en camisole. Je quitte donc une ville aux pavés mouillés spécial gadin que tout le monde rigole de moi, direction la Ciotat... Là, après les canards, je dois m'occuper de cagettes. Mais a priori, tout y est mieux organisé. Personne ne devrait m'emmener sa Livebox personnelle en me disant : "Euh ben avec ça on va avoir le net... je pourrais la ramener ce soir, sinon ma femme, elle va crier." Non, les cagettes, ça ne court pas partout, mais, et c'est là que c'est beau, "le contact avec nos clients est essentiel, et l'informatisation de nos communications en amont et aval est la clef du succès de nos camions pour éviter les embouteillages".

    Oui bien sûr à priori, c'est plus cool, et ça sent l'embrouille... Pire encore que le rendez-vous qui m'attend avec une grand-mère skate-boardeuse ménopausée en casquette de cuir noir... Et je signale pour ceux qui lisent tous les commentaires, qu'il ne faut pas s'inquiéter, que Monsieur Trentenerfs n'a rien perdu de ses septuples billes. Du moins pas que je sache.

    Et puis, j'ai une boîte de chocolat à bouquiner pendant le voyage. 

     


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  • Après avoir farci mes ordinateurs de canards, puis ceux de mes clients, j'ai décidé d'aller voir ce que vaut la grande ville d'à côté sous le soleil.

    Manque de bol, il pleut.

    Assise dans un cyber, je me dis, "écris quelque chose de sérieux, ma petite", et au lieu de ça je discute avec une mamy ménopausée hyperactive, un beau ténébreux taciturne qui élève des vélos dans un ranch, et un petit gros repoussant. Ce dernier cache sa tête en forme de ballon derrière une bouteille, le ténébreux est en maillot de bain au bord de la piscine avec son singe et son bouquet de fleurs, et mamy fait du skate board.

    Monsieur Trentenerfs, les hommes en blanc que vous m'annonciez hier ne sont toujours pas arrivés... Mais là j'en attends un, qui m'a dit qu'il serait tout en noir... et bientôt une autre, avec une casquette ébène... Monsieur Trentenerfs vous n'êtes pas voyante (et sûrement pas là le samedi). 


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  • J'ai un travail de forçat où il faut aider en urgence des gens à travers toute la France et la France y a des endroits où ça ressemble à rien. Sans moi, leurs canards ne valent plus rien, franchement, j'enrichis les canards. Le monde cesse de tourner du moins à ces endroits précis coupés du monde c'est facile...

    Et puis vendredi à 15 heures, ils s'en vont tous, parce que c'est que des fégniasses.

    Que dire d'autre ? je ne suis pas sure d'avoir bien rendu tout le paradoxe que je voulais souligner. Mais c'est parce que là je suis folle. Et qu'ils ont beau être partis, que je vais continuer à faire entrer des canards dans leurs ordis. 

     


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    Je ne suis pas si sûre que peindre toute ma chambre en rose, juste parce que c'est ce à quoi je rêvais toute petite, soit une bonne idée...


    ... au bout du compte.


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  • Mon père a attendu hier soir pour enfin me dire quelque chose d'intéressant, en pratiquement une semaine de vie presque commune. C'était sur les quais à attendre un train toujours en retard. (Est-ce que ça n'arrive qu'à moi ?)

    "Christine..."


    Mon père ne m'appelle pas Agatha évidemment. Ni Christine non plus. Il a un petit surnom bien plus ridicule.
    (Et pour vous en apprendre plus sur ma famille : mon père ne s'appelle pas Agatha évidemment. Ni Christine non plus. Il a un petit surnom bien plus ridicule.)


    "Christine, il t'a fallu 5 jours pour te remettre de ta dernière cuite, ici, cette semaine. Qu'est-ce que tu vas faire à la capitale ?"


    J'en ai encore mal au crâne.


     


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