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    Ici, pas loin de la mer, ils sont pas tarés comme au milieu des canards à plumer dans le fin fond des vignes. C'est pas pareil, mais question intensité, ils se valent. Ici, c'est des cagettes que j'entre dans les ordinateurs. Et comme le patron il est drôle, il fait des blagues comme "c'est la sardine qui a bouché le port usb de marseille", on s'amuse comme des fous. Du moins on est obligé : la première fois, j'avais pas ri, sur un jeu de mot qui mêlait mistral, poivron vert et coucougnettes, et pendant quatre heures j'ai eu droit à une discussion sur les liens entre humour et relation clients.



    Tu parles de la relation clients !!! Une occasion de faire passer l'apéro dans les frais professionnels dès 9h30 le matin !!!



    Heureusement pour ceux qui suivent mes aventures (merci Monsieur Trentenerfs) je me suis retrouvée embarquée dans une soirée délire avec une mamy ménopausée couverte d'une casquette de cuir noir, et n'en déplaise au petit gros repoussant, elle est encore super équipée mamy, et pas mamy pour un sou, elle qui à coups d'amortisseurs popotinesques qui faisaient Bang Bang en même temps que Nancy Sinatra, a fait tourner autour d'elle la plus grosse collection de torses velus qu'il m'ait été donnée de rencontrer dans un petit bar, pendant que j'essayais d'échapper à Lucio (qui doit s'appeler Luc en vrai) qui arrêtait pas de me tripoter le cheveu...



    Mais bon là j'ai pas le temps, l'été est revenu c'est où la mer ?


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    J'avais demandé à Maman une fois comment on faisait les bébés, et elle m'avait dit que moi j'avais été faite sur les Pet Shop Boys, et mon frangin sur Starmania. Si bien que quand j'ai découvert plus tard toute leur discographie et la manière réelle pour faire des bébés, ailleurs qu'en passant au Virgin' (mon frère m'avait fait croire que c'était pour ça les magasins Virgin', et les Virgin' écrit sur les pochettes, qu'une fois entré là on perdait sa virginité, et comme c'était super logique, j'ai raconté ça à la maîtresse très fière), je me suis demandée si j'étais vraiment une enfant de l'amour... Mais finalement si... Et là je vais m'en aller sautillante avec des "You're always on my mind" dans la tête !


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  • N'en déplaise à ce célèbre septuplement burné monsieur Trentenerfs, j'en ai fini avec les canards (et non ! pas des journaux) sans me retrouver en camisole. Je quitte donc une ville aux pavés mouillés spécial gadin que tout le monde rigole de moi, direction la Ciotat... Là, après les canards, je dois m'occuper de cagettes. Mais a priori, tout y est mieux organisé. Personne ne devrait m'emmener sa Livebox personnelle en me disant : "Euh ben avec ça on va avoir le net... je pourrais la ramener ce soir, sinon ma femme, elle va crier." Non, les cagettes, ça ne court pas partout, mais, et c'est là que c'est beau, "le contact avec nos clients est essentiel, et l'informatisation de nos communications en amont et aval est la clef du succès de nos camions pour éviter les embouteillages".

    Oui bien sûr à priori, c'est plus cool, et ça sent l'embrouille... Pire encore que le rendez-vous qui m'attend avec une grand-mère skate-boardeuse ménopausée en casquette de cuir noir... Et je signale pour ceux qui lisent tous les commentaires, qu'il ne faut pas s'inquiéter, que Monsieur Trentenerfs n'a rien perdu de ses septuples billes. Du moins pas que je sache.

    Et puis, j'ai une boîte de chocolat à bouquiner pendant le voyage. 

     


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  • Après avoir farci mes ordinateurs de canards, puis ceux de mes clients, j'ai décidé d'aller voir ce que vaut la grande ville d'à côté sous le soleil.

    Manque de bol, il pleut.

    Assise dans un cyber, je me dis, "écris quelque chose de sérieux, ma petite", et au lieu de ça je discute avec une mamy ménopausée hyperactive, un beau ténébreux taciturne qui élève des vélos dans un ranch, et un petit gros repoussant. Ce dernier cache sa tête en forme de ballon derrière une bouteille, le ténébreux est en maillot de bain au bord de la piscine avec son singe et son bouquet de fleurs, et mamy fait du skate board.

    Monsieur Trentenerfs, les hommes en blanc que vous m'annonciez hier ne sont toujours pas arrivés... Mais là j'en attends un, qui m'a dit qu'il serait tout en noir... et bientôt une autre, avec une casquette ébène... Monsieur Trentenerfs vous n'êtes pas voyante (et sûrement pas là le samedi). 


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  • J'ai un travail de forçat où il faut aider en urgence des gens à travers toute la France et la France y a des endroits où ça ressemble à rien. Sans moi, leurs canards ne valent plus rien, franchement, j'enrichis les canards. Le monde cesse de tourner du moins à ces endroits précis coupés du monde c'est facile...

    Et puis vendredi à 15 heures, ils s'en vont tous, parce que c'est que des fégniasses.

    Que dire d'autre ? je ne suis pas sure d'avoir bien rendu tout le paradoxe que je voulais souligner. Mais c'est parce que là je suis folle. Et qu'ils ont beau être partis, que je vais continuer à faire entrer des canards dans leurs ordis. 

     


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